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mardi 7 décembre 2010

Le 8 décembre à Lyon

Le 8 décembre, une date toute de lumière sur la ville de Lyon

... tout à l'heure, petits et grands s'appliqueront, tartineront, décoreront leur ti pots de verre, pour illuminer de Couleurs, de paillettes, de lumières leurs fenètres, leur balcon, leur soirée ! :)
nous irons, si le temps le permet, faire un tour à pieds, remplir nos yeux de ces lumières-là !


Lumières : 8 décembre 2009


Les petits pots de verre se parent de toute l'imagination, la fantaisie des enfants ! :) ce soir les fenètres vont s'illuminer, et les yeux des petits et grands vont briller !!!


  
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 Origine de la fête des Lumières – Fête de l'Immaculée Conception
Le 8 décembre à Lyon
Les illuminations sont liées au culte de la Vierge Marie, dont la colline de Fourvière est le haut-lieu. Chapelle et basilique s’y sont succédées depuis le Moyen Age. Les Lyonnais y implorèrent le secours de Marie dans les calamités publiques et donnèrent une grande solennité à la fête de la naissance de la Vierge, le 8 septembre.
En 1852, on achevait à Lyon la reconstruction du clocher de la vieille chapelle de Fourvière. Au sommet de l’édifice, on avait placé une statue de la Vierge Marie en bronze doré. Elle devait être inaugurée le 8 septembre, mais une inondation dans l’atelier du fondeur retarda la cérémonie au 8 décembre, autre fête de la Vierge : tous les êtres humains, dit la foi catholique, sont marqués, à leur conception, du péché d’Adam. Pourtant les Chrétiens croient que Marie, qui a donné naissance à Jésus, a été préservée de la tache originelle. Ils célèbrent donc, le 8 décembre, l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.
Ce jour-là, des feux d’artifice étaient prévus mais une pluie torrentielle s’abattit sur la ville. A la tombée de la nuit, le ciel s’éclaircit et la pluie s’arrêta. « Tout à coup, selon le récit d’un chroniqueur, apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu… La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint-Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : “Vive Marie !” Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée ».
L’événement éphémère d’une nuit devint institution. On prépara avec soin les illuminations de 1853. Quant à celles de 1854, elles furent un triomphe, car elles coïncidaient avec la proclamation par le Pape Pie IX, à Rome, du dogme de l’Immaculée Conception. Les Lyonnais avaient la fierté des précurseurs.
Depuis, chaque année, le soir du 8 décembre, les Lyonnais illuminent leur ville pour la fête de l’Immaculée Conception.
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